Pont-Saint-Esprit : le maire Valère Ségal défend une nouvelle fois l’arrivée de nouveaux médecins et dénonce les polémiques

Dans un nouveau communiqué de presse, le maire de Pont-Saint-Esprit, Valère Ségal, réagit aux critiques concernant l’arrivée de nouveaux médecins dans la commune. Selon lui, certaines voix s’opposent à une avancée pourtant bénéfique pour les Spiripontains, notamment l’ancienne maire Claire Lapeyronie, qu’il accuse d’avoir largement contribué à la désertification médicale de la ville.
Une pénurie médicale alarmante sous l’ancienne mandature
Valère Ségal rappelle une nouvelle fois que, sous la précédente municipalité, Pont-Saint-Esprit est passée de 11 médecins à seulement 1, une chute drastique qu’il qualifie de « pire record de pénurie en Occitanie ». Il souligne que Madame Lapeyronie n’avait pas réagi lorsque des médecins avaient quitté la commune pour Goudargues, ni lorsqu’elle avait empêché plusieurs projets de pôles de santé.
L’installation des médecins : une volonté assumée
Contrairement aux accusations selon lesquelles des médecins auraient été « volés » à d’autres communes, Valère Ségal insiste sur le fait que les professionnels de santé de Saint-Julien-de-Peyrolas ont eux-mêmes décidé de venir à Pont-Saint-Esprit. Ils souhaitent y développer une Maison de Santé Pluridisciplinaire (MSP) et collaborer avec d’autres professionnels de santé locaux.
Leur installation permettra d’accueillir un quatrième médecin d’ici la fin de l’année, et potentiellement un cinquième. La structure accueillera également trois internes et, en 2026, deux docteurs juniors dans le cadre de la réforme des études de médecine.
Une critique de l’inaction passée
Le maire s’étonne que Claire Lapeyronie n’ait pas signé la convention pour l’installation de médecins dans le cadre du dispositif régional Ma Santé Ma Région, alors que le conseil municipal l’y avait autorisée dès 2022. Il pointe également des incohérences dans ses déclarations, notamment sur l’installation supposée de médecins à Saint-Gilles.
« Stop à la polémique », martèle-t-il, appelant à une vision apaisée et constructive pour l’avenir des soins de santé dans la commune.
Au-delà des querelles politiques, Valère Ségal met en avant un projet structurant : la création d’une Maison de Santé Pluridisciplinaire. Il souligne que l’exercice médical a évolué et que les jeunes médecins ne souhaitent plus travailler seuls, avec des horaires excessifs, mais en équipe pour partager les charges administratives et mieux répondre aux besoins des patients.
Le projet de MSP repose sur un minimum de quatre médecins généralistes, auxquels se joindront d’autres professionnels de santé : infirmiers, kinésithérapeutes, podologues, psychologues, et bien d’autres. L’objectif est d’améliorer l’offre de soins tout en garantissant un cadre de travail attractif.
Un projet d’avenir pour Pont-Saint-Esprit
Le maire insiste sur l’importance d’adapter les infrastructures et les services pour garantir une prise en charge médicale optimale. Il prévoit notamment l’intégration de téléconsultations encadrées par des infirmiers et la mise en place d’une gouvernance efficace pour permettre aux médecins de se concentrer sur leur métier.