Le Garn : Julie Mercier dénonce un acte volontaire après que les freins de son véhicule aient été sectionnés volontairement

La maire du Garn, Julie Mercier, a été victime d’un acte qu’elle qualifie de « criminel » dans la nuit du 15 au 16 mai dernier. Ses freins ont été sectionnés de manière intentionnelle sur son véhicule, garé devant son domicile. Un geste qu’elle considère comme une tentative de l’atteindre directement, en sa qualité d’élue.
C’est en prenant son véhicule que l’élue s’aperçoit d’un problème. « J’ai senti que ma pédale de frein lâchait, que la voiture commençait à reculer… Heureusement, j’ai eu le réflexe de me garer sur la place et d’attendre », raconte Julie Mercier.
Consulté, un premier mécanicien lui confirme rapidement que les freins n’ont pas pu céder par hasard. Un second expert puis l’expert de son assurance iront plus loin : la section est volontaire, et les flexibles ont été fragilisés de façon à céder en roulant.
« On a voulu ma mort »
Pour la maire, il ne fait aucun doute : elle était la cible. « Personne d’autre n’a été touché. C’est arrivé devant chez moi. Je suis convaincue que c’est la maire qui a été visée, en tant que représentante de la République. On a voulu ma mort », affirme-t-elle.
Un coup porté à la sécurité des élus
Au-delà de son cas personnel, l’élue souhaite alerter sur un problème plus large : la protection des responsables publics. « Aujourd’hui, on parle beaucoup de sécurité des élus. Je ne me suis pas du tout sentie protégée. Cet acte volontaire, grave, pourrait être qualifié de tentative d’homicide. Je ne veux pas qu’on fasse comme si de rien n’était », insiste-t-elle.
La maire du Garn entend poursuivre ses démarches et alerter les autorités compétentes « Je veux que les gens sachent ce qu’il s’est passé. Je ne lâcherai pas. »



