Pont-Saint-Esprit : les élus à l’écoute des quartiers

Du 26 février au 11 avril, la municipalité de Pont-Saint-Esprit a organisé une série de onze rencontres de proximité dans les différents secteurs de la ville. Objectif : renforcer la démocratie participative, écouter les habitants et créer du lien social.
Pendant plus d’un mois, les habitants de Pont-Saint-Esprit ont pu échanger directement avec leur maire, Valère Segal, accompagné de plusieurs élus et du médiateur communal. Onze rendez-vous dans les quartiers, de l’espace de vie sociale du centre ancien au hameau de Peyrobe, ont permis de mettre en lumière les attentes concrètes des Spiripontains.
« Ces visites ont permis de créer du lien social et de mieux comprendre les réalités locales. Elles témoignent de notre engagement fort envers les Spiripontains et sont essentielles pour construire ensemble un avenir meilleur », a souligné Valère Segal à l’issue de cette tournée.
À ses côtés, trois adjoints – Claude Conan (sécurité et prévention), Verah Randrianasolonandrasana (affaires sociales et solidarités), Jérôme Carminati (travaux, voirie, propreté) – ainsi que le conseiller municipal Michel Feger et le médiateur Moussa Cherifi ont sillonné les rues et les résidences pour écouter, observer et échanger.
Les principales préoccupations soulevées par les habitants ont porté sur le manque de civisme (notamment en matière de sécurité routière et de propreté), l’état de la voirie, l’insuffisance d’aires de jeux pour les enfants et les jeunes, et l’accès aux soins, avec la problématique de l’arrivée de nouveaux médecins.
Ces visites ont aussi été, pour les élus, une occasion d’immersion dans le quotidien des quartiers. « Rien ne vaut une visite sur place pour appréhender les réalités d’un quartier. Cette immersion nous permet de prendre des décisions éclairées et adaptées aux besoins des habitants », a noté Jérôme Carminati, rejoint par Michel Feger.
Pour Verah Randrianasolonandrasana, l’une des forces de ces rencontres a été la diversité des échanges : « J’ai rencontré des jeunes, des adultes, et des personnes âgées, des habitants fiers de leurs quartiers, et qui font tout pour améliorer leur cadre de vie. »
Quant à Claude Conan, il insiste sur la portée citoyenne de l’initiative : « En se rendant sur le terrain, nous sommes à l’écoute et nous nous engageons à répondre aux attentes des Spiripontains. Cela favorise une démocratie participative où chacun peut contribuer à l’élaboration des politiques publiques. »
Avec cette démarche, la municipalité entend renouveler un exercice qu’elle juge fondamental : rapprocher les élus de la population, pour une ville plus à l’écoute de ses habitants.